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Ouvrir une société de transport : comment s’assurer de la sécurité de ses conducteurs ?

Ouvrir une société de transport : comment s’assurer de la sécurité de ses conducteurs ?

Les conducteurs de voiture de location, de transport en commun, d’autobus, de tramways, d’autocars, mais aussi les chauffeurs de taxi sont tous exposés aux risques professionnels. Ces derniers peuvent s’agir d’accidents routiers, de troubles dorsolombaires, d’affections psychosomatiques et cardiovasculaires relatifs au stress des contraintes de temps, de sécurité et de possibilité d’agression, etc. Aussi, les conditions de travail nocturne, week-end, jours fériés peuvent aggraver les facteurs de risque inhérents à la conduite. Ainsi, comment assurer la sécurité des conducteurs ? Découvrez dans ce guide comment prévenir les risques professionnels des conducteurs.

Les mesures de prévention

Compte tenu de la fréquence et de la gravité des dangers et des risques du métier de conducteur, il convient d’évaluer tous leurs risques professionnels dans la société. Il serait donc plus judicieux de rédiger le document unique de sécurité en appréciant à la fois l’environnement matériel et technique ainsi que l’efficacité des moyens de prévention existants et de leur utilisation.

La prévention des risques routiers

Prévenir les risques routiersrevient à prendre en compte :

  • la formation des conducteurs
  • l’organisation des déplacements
  • l’état des véhicules

 

Par ailleurs, le conducteur doit être titulaire d’un permis D et être âgé de plus de 21 ans. Il doit également avoir suivi une formation initiale minimum obligatoire ou avoir une attestation de formation continue obligatoire de sécurité de moins de 5 ans. Le conducteur doit respecter une hygiène de vie compatible avec la conduite notamment ne pas prendre de produit altérant la vigilance comme l’alcool ou psychotropes avec rappel fréquent des suppliques et des peines du Code de la route.

Fournir un poste de conduite ergonomique

Afin de réduire les contraintes subies par la voiture, la meilleure solution est de fournir une suspension pneumatique, une grande gamme d’ajustement aux conducteurs pour permettre l’adoption de postures au volant.

 

En outre, une formation et une sensibilisation particulière à la bonne position de conduite (position du siège, du volant, des mains et des pieds) et à la manipulation des réglages (commandes, volant, siège, rétroviseurs, etc.) sont nécessaires avant de choisir des véhicules à poste de conduite ergonomique.

Organiser les rythmes de travail

Il s’agit de limiter les horaires atypiques pour les conducteurs. Pour cela, il faut privilégier le volontariat. Les contraintes particulières au travail en horaires décalés ou de nuit peuvent être adaptées et acceptées par certains chauffeurs selon leur facteur personnel ou économique.

 

Ainsi, il faut bien notifier des horaires de travail réguliers pour permettre aux conducteurs de profiter d’une vie de famille et sociale. L’objectif est de réduire les charges mentales.

Des aménagements contre les risques d’agression

Cette technique consiste à implanter de nouveaux systèmes d’aide à la gestion et à l’exploitation. La méthode repose sur le principe d’une liaison permanente entre les voitures et les contrôleurs avec le centre de régulation. Il existe également d’autres moyens de lutte contre les agressions :

  • établir des caméras sur les lignes sensibles
  • séparer le conducteur et les passagers par un écran
  • poser un miroir et une caméra vidéo dans le véhicule
  • équiper la voiture d’une radio téléphone avec pédale urgente.